10 BONNES RAISONS DE RENONCER À VOUS BATTRE POUR ACCÉDER À LA PAIX INTÉRIEURE

Publié par Jean-François Clausse

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‘’Déposer les armes’’… Vous connaissez cette expression lorsqu’on parle d’un combattant qui capitule ?

Mais vous-même ? Réussissez-vous à renoncer devant un problème, un blocage ? À ne pas chercher à comprendre ? À ne pas chercher à avoir raison à tout prix ?…

Difficile n’est-ce pas ?

Baisser les bras, renoncer, abandonner… Ce sont des notions qui ne font pas partie de notre vocabulaire et qui ne sont pas si aisées à intégrer quand la société nous demande en permanence d’être fort.

Pourtant je vais vous donner ici au moins 10 bonnes raisons de renoncer à vous battre !

Et vous allez voir que chacune de ces raisons peut devenir une clef de libération pour peu que vous acceptiez ce qui vous paraît encore pour le moment… inacceptable.


10 bonnes raisons de renoncer à vous battre : samouraï à genoux présentant son sabre
Déposer les armes c’est d’abord un acte de courage.



Un de mes clients me confiait récemment sa difficulté à traverser la période qu’il vivait et les nombreux efforts qu’il faisait pour s’en sortir.

Après en avoir parlé avec lui, et malgré la difficulté avérée de la situation, je lui suggérais, entre autres pistes, de s’abandonner à ce qui se présentait à lui.

De toute évidence, la vie était en train d’opérer un de ces grands basculements dont elle a le secret et dont il ne pourrait mesurer les conséquences positives que bien plus tard.

Seulement quand on vit seul, que son job est menacé et qu’on a passé sa vie à relever des défis, c’est un conseil pas facile à entendre.

Alors je lui ai raconté l’histoire que je m’apprête à vous confier maintenant pour que vous puissiez comprendre, vous aussi, ce qui se passe quand votre vie tangue un peu trop fort.

Une petite métaphore qui va, j’en suis sûr, vous éclairer sur ce thème de l’acceptation et de l’abandon à ce qui est.



10 BONNES RAISONS DE RENONCER À VOUS BATTRE : LA MÉTAPHORE



LA MAUVAISE HERBE QUI VOULAIT DEVENIR FLEUR


Dans un petit village presque déserté, il y avait un jardin abandonné.

Dans ce jardin abandonné il y avait des végétaux par centaines enchevêtrés. Ronces, légumes, arbustes, mousses, champignons et fleurs s’étaient partagés un territoire jadis ordonné mais redevenu totalement libre de la main de l’homme.


10 bonnes raisons de renoncer à vous battre : jardin abandonné avec table et banc.

Et dans ce joyeux capharnaüm coloré, il y avait une petite plante.

Seule.


QUESTIONS EXISTENTIELLES

Les autres avaient eu le bon goût de se regrouper par affinités. Sol sec ou sol humide. Exposés ou abrités du vent. Ombre ou lumière. Chaque rampant, feuillu, piquant ou fleuri semblait avoir choisi sa place et fait venir ses congénères.

Mais elle, non.

Elle était juste posée là sur un maigre lit de paille, dans un trou de soleil et sans voisine de la même espèce. Trois feuilles, une tige minuscule et un petit capuchon fripé au sommet. C’est tout.

Elle avait beau chercher au plus loin qu’elle pouvait, elle ne trouvait personne qui lui ressemblât et aurait pu la renseigner sur sa vocation. Qui était-elle vraiment ? A quoi pouvait-elle bien servir ? Elle n’en savait rien.

Comment pouvait-elle n’être qu’une tige fluette, orpheline et sans odeur, surmontée d’une coiffe ridicule, entourée de trois petites feuilles édentées ?… Était-ce vraiment une vie que cette vie ?…

Ses questions resteraient sans doute à jamais sans réponse.

Alors elle prit une grande décision.

C’était décidé, elle allait tout mettre en œuvre pour devenir… une fleur !


10 bonnes raisons de renoncer à vous battre : champ de fleurs

LE COMBAT D’UNE VIE

Et oui pourquoi pas ? Elle avait passé son temps à les admirer silencieusement s’élançant fièrement vers le ciel avec cette grâce infinie… Et bien c’était terminé ! Elle ne les envierait plus jamais parce qu’elle allait devenir une des leurs !

Elle ne savait peut-être pas qui elle était mais elle savait qui elle allait devenir ! Une belle fleur avec de jolis pétales et un cœur doré. Point.

Alors elle mit tout en œuvre pour réaliser son rêve.

Elle commença à se coucher en même temps que le soleil au lieu de se poser mille questions jusqu’à l’heure où les étoiles tapissent le ciel noir.

Elle se leva aussi à l’aurore pour ne plus perdre une goutte de cette rosée du matin dont elle ne profitait jamais auparavant.

Chaque jour également elle s’exerçait à se balancer doucement de droite et de gauche au moindre souffle de vent. Elle avait bien observé les grandes fleurs de l’ancienne bordure le faire pour s’offrir aux brises du printemps et aux insectes butineurs. Bientôt ce serait son tour, il fallait qu’elle soit prête et elle ne ménageait pas ses efforts !


D’ESPOIR ET DE LUTTE

Ce matin là quelque chose avait changé. Le petit bouton vert surmontant la tige fragile semblait avoir amorcé un léger mouvement d’ouverture et laissait apparaître un voile… blanc ?!

Oui c’était bien ça ! C’était bien du blanc que l’on devinait entre les fines lamelles vertes légèrement écartées.

Un insecte parasite ? Une excroissance ? Une de ces maladies qui allaient mettre un terme définitif aux espoirs les plus fous de notre jeune héroïne ?… Il était hors de question que quiconque se mettre en travers du chemin qui allait la conduire à son rêve !

Par chance le vent était fort ce jour là et, forte de son entraînement de balancier dans les courants d’air printaniers, la petite plante mit toute son énergie pour se débarrasser de cet intrus qui lui cherchait des puces dans la tête.

Toute la journée elle s’agita tant qu’elle put au fort vent d’ouest qui ne tarda pas à ramener la pluie dans ses bourrasques. L’effet conjugué des ondulations de la tige, des rafales de vent et des gouttes de pluie eut tôt fait de lever le mystère sur l’intrus qui avait eu l’outrage de s’introduire dans l’innocent bourgeon.

Le soir arrivé, alors que de timides rayons de soleil venaient saluer dans le même temps la fin de l’averse et la fin de la journée, on pouvait distinguer nettement ce qu’il en était.

Et d’insecte ou de maladie il n’était plus question puisqu’il était évident, qu’au centre d’une corolle verte désormais totalement écartée et entouré d’un délicat cocon de pétales blancs apparaissait le cœur doré d’un pistil. Organe central et commun à toutes les…

FLEURS !!!

10 bonnes raisons de renoncer à vous battre : bourgeon de fleur de fraisier
© Christian Lacroix – Fertior

DU RÊVE À LA RÉALITÉ

Si vous vous êtes déjà sentis heureux un jour sur cette planète alors rappelez-vous de ce moment et multipliez-le par mille. Ainsi vous aurez un aperçu de la joie qui emporta notre petite plante orpheline à la tombée de ce jour béni.

Elle était une fleur ! C’en était certain à présent.

Oh une petite fleur certes et encore recroquevillée sur elle même. Mais nulle doute que demain elle serait totalement ouverte, pétales définitivement déployés et tournés vers le ciel. On allait enfin la voir telle qu’elle était. À force d’y croire et de se battre, elle était enfin devenue quelqu’un.

Elle était enfin devenue.

Elle était !

Et effectivement, le lendemain, chaque heure qui passa sous le chaud soleil de mai permis aux cinq petits pétales immaculés de s’écarter doucement pour laisser apparaître un délicieux petit cœur jaune.

Une fleur était née.


10 bonnes raisons de renoncer à vous battre : fleur de fraisier en gros plan

UNE VIE EN UN ÉCLAIR

Les jours qui suivirent furent un enchaînement des bonheurs extraordinaires de la vie d’une fleur. Tout n’était que scintillements, couleurs et bruissements autour de la nouvelle princesse apparue en ce royaume…

Abeilles, papillons et bourdons se pressaient autour de sa jolie couronne d’étamines orange et venaient lui rendre l’hommage qu’elle méritait. La vie était enfin à la hauteur et rien ne pourrait ternir la douceur de ces jours heureux.

Hormis peut-être…

LE TEMPS !

En effet, seulement une poignée de jours après cette divine naissance, le pistil de notre demoiselle commença à se teinter légèrement. Le jaune paraissait moins vif commençant même à tirer doucement vers le vert.

Les pétales encore blancs et soyeux la veille semblaient se froisser aussi imperceptiblement.

Ne voulant y prêter attention, notre petite fleur continuait à saupoudrer gaiement chacune des ailes et des pattes qui voulaient bien venir la frôler afin d’éparpiller aux quatre vents du destin ses précieuses semences.


10 bonnes raisons de renoncer à vous battre : insecte volant au dessus d'une fleur

DE LA RÉALITÉ AU CAUCHEMAR

Mais un beau matin il fallut bien se rendre à l’évidence, la vie avait décidé de la mordre encore cruellement.

De fière couronne, de cœur coloré ou de jolis pétales il n’était désormais plus question. Une seule petite voile blanche pendouillait encore piteusement accrochée au pistil vert pâle et finirait bien par s’envoler.

C’en était terminé.

Elle savait finalement depuis toujours qu’elle n’était qu’une mauvaise herbe. Elle en avait aujourd’hui la confirmation. Et ce n’était pas ces quelques jours au goût sucré qui allaient changer quoi que ce soit à ce destin maudit.

Pire que ça.

Deux jours de désespoirs plus tard il apparaissait nettement que son si joli petit cœur doré se transformait désormais en une hideuse…

PUSTULE !

Une boursouflure infâme, verdâtre et difforme trônait désormais au sommet de la petite tige la forçant à se courber douloureusement.

’Pourquoi tant d’acharnement ?’’ se lamentait la pauvre fleur fanée.

‘’Ne suffisait-il pas de m’avoir permis de goûter aux délices pour me ramener dans cet enfer de solitude ? Faut-il, en plus, me forcer à plier la tête jusqu’au sol afin de mieux m’humilier ?’’

La solitude, la fragilité, le faux espoir et maintenant la dégradation… Voilà qui en était trop pour une si petite plante. Il fallait en finir et vite !


10 bonnes raisons de renoncer à vous battre : fraise pas mûre

RAGE ET DÉSESPOIR

La sombre agonie ne dura finalement que peu de temps.

La vilaine protubérance continua sa croissance rapide et s’échoua lamentablement sur le lit de paille souillé par les dernières pluies.

De vert pâle, le sommet de l’énorme cloque disgracieuse s’était couvert d’orange vif puis d’un rouge plus marqué. ‘’Certainement l’ultime inflammation qui va me gagner entièrement avant de me conduire de vie à trépas’’ en avait conclut l’ex reine déchue de son potager.

Elle ne croyait pas si bien dire et son jugement fût étonnamment précis pour une mourante car c’est effectivement ce qui se passa ! Le bubon pourtant déjà monstrueux continua encore à croître et se para d’un rouge vif de plus en plus luisant.

Étrangement il se mit même à exhaler un parfum doux et sucré qui ne manqua pas d’attirer l’attention dans le jardinet.

Autour d’elle on commençait à cancaner, à murmurer, à s’étonner mais il était de plus en plus clair pour chacun sur ce domaine qu’on s’apprêtait bien à accueillir…

… UNE FRAISE ?!?!


Plan de fraise avec une belle fraise rouge.

On en n’avait pas vu depuis des lustres ici et les anciens disaient qu’on n’en verrait plus jamais. Alors vous pensez-bien que ça discutait ferme : ‘’Il paraît que…’’ – ‘’Ah bon ?!…’’ – ‘’Vous êtes sûrs ?…’’

Vous connaissez les végétaux. Ils aiment jaser entre eux sur tout, sur rien, mais ils ont tendance à souvent… se planter.

Mais bonne sève ! (Oui, les plantes ne disent pas ‘’Bon sang’’…) désormais le doute n’était plus permis ! Il semblait bien que ce soit ça : il y avait bel et bien une fraise dans le jardin !


ILLUMINATION(S)

Que dire de notre petite héroïne ?… Et bien que jamais on avait vu quiconque passer de condamnée à mort à centre du monde aussi rapidement !

D’abord indifférente aux bruissements qui l’entouraient, elle eut tôt fait de se redresser quand le verdict tomba. Elle comprit en un instant que c’était bien elle l’Élue dont on parlait autant et qui attirait tant d’égards et d’honneurs.

C’était peu dire que cette incroyable notoriété la faisait rougir de plaisir ! Pensez donc !… Transparente aux yeux de tous, rien ne présageait qu’elle pouvait cacher en son sein un secret si bien caché et un trésor si précieux.

Dans ce jardin désormais conquis par sa singularité, elle se découvrait un destin d’espèce rare, aimable et comestible !

Elle se plaisait à rêver aux récoltes à venir allant même jusqu’à espérer qu’un jour, peut-être, des doigts d’enfants gourmands viendraient déguster le fruit des cadeaux de son généreux cœur de fraisier.

Elle ne pouvait s’empêcher de rêver déjà d’autres rêves mais elle se sentait enfin en paix.

Au moment même où tous les regards se posaient sur elle, elle comprenait que l’essentiel n’était pas là. Ce sentiment d’épanouissement venait de tellement plus profond à l’intérieur…

C’en était terminé de ces questionnements, ces doutes, ces tragédies intimes. Elle pouvait enfin se laisser aller au bonheur tranquille et délicieux d’être enfin tout à fait elle.

Et peu importe demain… Éclairée de ce nouvel éclat, son présent lui permettait de se projeter dans un futur qui, quoi qu’il arrive, serait de saison en saison, aussi lumineux que… fruité !



10 bonnes raisons de renoncer à vous battre : le cycle de vie de la fraise
La mauvaise herbe qui voulait devenir fleur… alors qu’elle était fraise ! 🤗



10 BONNES RAISONS DE RENONCER À VOUS BATTRE : CE QUE CETTE MÉTAPHORE DIT DE NOUS.

Je ne vais pas être trop long car je pense que cette petite histoire est suffisamment parlante.

Commenter une métaphore c’est comme expliquer une blague : si elle est bonne on n’a pas besoin de le faire et si elle n’est pas bonne on n’a pas besoin de la répéter différemment !

Mais juste pour être certain que vous repartiez avec quelques clefs, laissez-moi vous présenter ici les 10 enseignements que ce petit conte nous délivre.


1. IL N’Y A PAS DE VIE GRANDE OU PETITE

La petite plante se désespère d’être aussi insignifiante. Or la révélation finale lui montre bien à quel point chaque être porte sa propre magie en lui.

S’il devait y avoir un seul but dans l’existence se serait de se révéler à soi-même et aux autres afin de partager et d’honorer cette vie qu’on a la chance de vivre. Que l’on soit petit ou grand, laid ou beau, riche ou misérable…


2. NE CHERCHEZ PAS À DEVENIR

Il n’y a pas d’effort à faire pour être soi. La petite plante se démène tant qu’elle peut pour accéder à son rêve. Elle pense y arriver grâce à l’énergie désespérée qu’elle développe mais elle s’épuise et se déçoit.

Au final, ce n’est que sa propre nature qui se révèle à travers elle et elle aurait pu y arriver en étant… douce avec elle-même.

Alors restez au plus près de vous. Écoutez-vous et ne cherchez pas à être qui que ce soit d’autre que vous.


’Chercher à devenir, rien de mieux pour s’éloigner de ce qui est déjà’’

Franck Lopvet

3. NE VOUS ATTACHEZ NI AU BONHEUR NI AU MALHEUR

La petite plante connaît une joie immense quand elle devient fleur. Mais elle connaît aussi un profond désespoir quand elle comprend qu’elle n’en est pas une.

Aussi dramatique ou aussi heureuse que soit la situation : ‘’Ne saisissez pas’’ nous disent les bouddhistes.

Cela vous mènera à l’équanimité : l’équilibre de l’esprit qui a plutôt tendance à osciller en permanence entre le bien et le mal, entre le satisfaisant et l’insuffisant entre le bonheur et le malheur…

Garder cet équilibre vous permettra de rester à la bonne distance de tout ce qui vous arrive.


5. NE CONFONDEZ PAS TRAVAIL SUR SOI ET AMOUR DE SOI

La petite plante ne comprend pas pourquoi ses efforts sont si mal récompensés. C’est juste parce que l’énergie qui l’anime n’est pas mise dans le bon sens. Ce n’est pas une énergie d’amour pour elle-même. Elle ne s’aime pas et veut devenir autre chose.

Le travail sur soi permet d’y voir plus clair et d’avancer, c’est bien.

Mais c’est l’amour pour soi et l’amour de la vie qui vous apporteront la paix intérieure et l’harmonie. Et ça c’est beaucoup mieux ! 😍


6. SOYEZ HONNÊTE AVEC VOUS-MÊME

Quand sa petite fleur commence à faner, la plante refuse de voir la réalité et continue à se démener pour devenir celle qu’elle croit être…

Voir la réalité en face demande du courage et de l’honnêteté. C’est une attitude essentielle : ça évite le déni et permet le recul nécessaire pour mieux accepter les événements et, plus tard, mieux s’accepter soi-même.


7. N’AYEZ PAS PEUR DE LA VIE !

La petite plante pense que la vie la torture cruellement en lui faisant vivre la déchéance après l’avoir couronnée fleur.

C’est une fausse croyance car la vie ne lui veut et ne nous veut aucun mal.

La vie se dessine telle qu’elle doit être et c’est à nous de voir, en fonction des émotions qui s’éveillent en nous, ce que nous avons à comprendre dans notre évolution.

Les défis de notre existence nous sont souvent proposés pour vivre quelque chose d’autre dont nous n’avons bien souvent aucune idée.

Ici la vie ne demandait au petit fraisier que de faire preuve de patience avant de devenir… qui il est !

Les difficultés de notre vie sont là pour nous interpeller. A nous de les interpréter, de décoder les messages envoyés pour voir plus loin et continuer à apprendre sur nous.

Alors n’ayez pas peur de la vie. Rien de mal ne peut vous arriver si vous acceptez de vivre ce qui vous arrive et si vous comprenez que quelque chose de beaucoup plus grand vous attend.


Petit escargot sur une grosse fraise posée dans l'herbe.
S’abandonner à la vie, patienter et se hâter lentement de devenir… qui on est déjà ! 😉

8. LE BONHEUR ÉTERNEL N’EXISTE PAS (EN TOUS CAS PAS SUR TERRE ! 😇)

Notre petite plante pense qu’être fleur lui donne le droit de le demeurer éternellement. Or le bonheur parfait, continu et immuable est un mythe. Il n’existe pas.

La vie toute entière n’est faite que de cycles qui s’enchaînent. Elle est un changement permanent et c’est à nous de savoir accompagner les mouvements plutôt que d’y résister ou de vouloir les contraindre.


9. LE BONHEUR VIENDRA DE L’INTÉRIEUR

Le petit fraisier cherche à attirer les autres à lui pour exister. Se sentant seul, il cherche à l’extérieur ce qui peut combler son vide intérieur.

C’est un des pièges de notre mental que d’espérer trouver la validation de notre existence dans les satisfactions extérieures.

Un conjoint, un diplôme, un CDI, une voiture neuve… Rien de tout cela ne nous apportera le bonheur auquel on aspire si nous ne sommes pas prêts à nous tourner vers nous-mêmes pour accueillir avec bienveillance les êtres que nous sommes.

A la fin de notre histoire, le fraisier se rend compte que, plutôt que le regard des autres, c’est bien la plénitude d’être enfin lui-même qui le comble vraiment.

Donc ne cherchez pas autour de vous ce qui vous rendra heureux. Le bonheur viendra de l’intérieur…


10. VOUS N’AVEZ PAS BESOIN DE SOUFFRIR POUR ÊTRE

Rien ne sert de se battre pour devenir (autre chose que) soi-même ! Et notre mauvaise herbe s’en aperçoit bien : elle qui a mis tant d’énergie a devenir une fleur alors qu’elle était… fraisier !

Mais c’est effectivement une fausse croyance bien ancrée chez nous occidentaux qu’il faut souffrir pour avoir le droit d’accéder au paradis.

Or vous aurez beau vous battre, tempêter, insister… quelque chose de + grand que vous passe à travers vous. Et ce quelque chose c’est :

la vie elle-même !

Plus vite vous l’accepterez, moins vous souffrirez. Les bouddhistes disent :

‘’La douleur est inéluctable mais la souffrance est facultative’’.

Proverbe bouddhiste

Alors n’entretenez pas votre malheur plus que de raison. Vous pouvez mettre fin à la souffrance grâce à l’acceptation.

Mais accepter ne veut pas dire perdre espoir ou ne pas faire ce que vous avez à faire. Vous pouvez évidemment faire en sorte de faire évoluer votre situation. Seulement veillez à ne pas le faire CONTRE vous. Contre votre nature.

Soyez un bon compagnon pour vous-même. Accompagnez-vous sur votre propre chemin mais sans attendre de résultat.

Donnez ce que vous avez à donner et vous allez recevoir ce que vous devez recevoir !

C’est finalement en abdiquant, en renonçant, en laissant faire le temps et la nature que la petite plante se révèle et devient qui elle est vraiment.

J’espère que cette petite histoire vous aura convaincu d’en faire de même… pour le meilleur de vous.

En tous cas c’est tout le mal que je vous souhaite du fond du cœur 🙏!


AVANT DE NOUS QUITTER…

👉 Si vous avez du mal à cesser le combat, à accepter, à renoncer… J’ai quelque chose pour vous ! 👇

Un ebook gratuit qui va vous permettre de relâcher en douceur pour trouver un peu de paix en vous.

✅ La possibilité de me contacter pour un rdv en ligne afin que nous puissions mettre un peu de lumière sur ces résistances qui bloquent en vous. Le 1er rendez-vous est gratuit !

👉 N’hésitez pas à me dire en commentaire juste en bas de cette page quelle est, parmi ces 10 bonnes raisons de renoncer, celle qui vous parle le + ! 🙂


10 bonnes raisons de renoncer à vous battre : femme faisant du yoga et disant STOP avec la main
Oui on peut dire stop ET garder l’équilibre suffisant pour trouver la paix intérieure ! 🙏



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Categories: Changer au quotidien

18 Commentaires

Pascale · 10 juillet 2020 à 3 h 02 min

Merci Jean-François pour cette très jolie métaphore, très parlante. Combattre avec la vie, le temps, soi-même : que d’énergie perdue, que de combats inutiles ! J’adore le n° 10 que je retiens comme conclusion : la souffrance n’est pas une obligation… Bonne journée !

    Jean-François Clausse · 10 juillet 2020 à 10 h 12 min

    Merci Pascale pour ce gentil commentaire ! 🙏 Effectivement, je crois que le proverbe  »La douleur est inéluctable mais la souffrance est facultative » est la citation que je partage le + avec les gens que j’accompagne au quotidien 🙂. Merci encore et à bientôt sur ce site ou… sur le tien que je vais aller découvrir de ce pas ! 😉

Constance · 11 juillet 2020 à 7 h 22 min

En fait Jeff je viens de lire ton article juste à l’instant , après t’avoir répondu sur Whatsapp.
Pour moi ce qui résonne c’est lâcher prise pour permettre D’ÊTRE , de se révéler à nous même et de ce fait, aux autres.
Pendant ma formation j’ai travaillé différents thèmes, et un sutra de Pantanjali m’a pigé (comme disent les canadiens par chez vous) , et j’ai fait une vidéo sur l’interprétation de ce sutra dont je te partagerai dans un envoi séparé, la vidéo.
L’équanimite résonne aussi beaucoup en moi, chemin vers lequel j’essaie d’aller.
Je vais partager ton article à ma communauté qui va adorer ! Et te mettre en contact avec ma prof Maryse Lehoux qui est au Canada (enfin pas en ce moment)
Merci de cette belle énergie que tu diffuses 🙏
Namasté

    Jean-François Clausse · 11 juillet 2020 à 8 h 08 min

    Hello Constance, merci pour ton gentil commentaire et pour tes partages ! 🙏.
    Oui c’est ça : + tu relâches les contractions, + ça se détend en toi et + tu crées un espace intérieur pour accueillir ce qui est.
    Ainsi la vie peut s’installer et, quoi qu’il arrive, tu es prêt.e à regarder les choses en face, sans peur, en vivant chaque expérience et chaque émotion pleinement. Ce faisant tu chemines vers l’équanimité, la paix et tout se met en ordre en toi et autour de toi 😇😍.

Isabelle · 11 juillet 2020 à 10 h 20 min

Et voilà, Jeff! Tu as tapé dans le 1000, tout ce dont j’avais besoin au bout d’une semaine époustoufflante, c’était de te parler et de lire cet article! En effet, cette semaine, j’ai vécu une série corsée: annulation d’un accompagnement, piratage de ma carte bleue, un enterrement, pas de salle de bain, des travaux à l’intérieur et à l’extétieur de la maison, des doutes sur mon devenir pro. J’ai même marché sur une abeille (elle en est morte la pauvre)!

A la fois l’envie que ça finisse et en même temps, une espèce de curiosité intérieure qui me rappelait que si j’avais vécu tout ça l’espace d’une semaine il y a quelques années, j’aurais pété les plombs. Cette semaine, je n’ai pas compris ce qui m’arrivait, j’ai regardé les « leçons » qui venaient avec ces événements et j’ai réalisé que je ne dramatisais pas, je ne cherchais pas à fuir. J’étais dans l’observation, dans l’acceptation. Un peu comme quand je saute dans une piscine et que j’attends de toucher le fond qui me donnera l’impulsion pour remonter sans effort.

En plus, au moins 2 matins sur 3, cette fameuse semaine, mon intention du matin soufflée par ma petite voix intérieure a été « douceur » ou « pause ». Et effectivement, je me suis octroyé des pauses et de la douceur…parfois avec + ou – de succès. (C’est mon challenge dans la vie, il faut bien qu’il m’en reste un peu!!)

Et là, j’arrive à la fin de cette semaine et je lis cet article comme un cadeau qui me dit que je suis dans la bonne direction et la bonne attitude. Juste arrêter de me prendre la tête avec des objectifs et tout sera parfait (bon un autre challene, mais il va avec le précédent).

Merci +++
Isabelle

    Jean-François Clausse · 12 juillet 2020 à 8 h 34 min

    Quelle semaine dis-donc ! 😳😬 Mais effectivement parfois les résistances extérieures nous envoient un message que tu as su écouter en te laissant un peu tranquille. Belle illustration de ce que j’évoque : ne pas se battre coûte que coûte face aux (a priori) hostilités, prendre un pas de recul et accompagner ce que la vie nous propose… Merci pour ton message très parlant Isabelle 🙏

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